Au sujet de mon équipement (6):

Retour d'expérience après mon premier long trek.

Comme je l'avais déjà évoqué dans un article de mes écritures, j'ai tendance à privilégier le confort car l'ultra-léger devient trop spartiate pour mes vieux os, et pour tenir la durée.

Qui dit confort dit augmentation du poids de l'équipement, et donc, plus d'étapes de ravitaillement pour diminuer le poids de la nourriture emportée. Sauf exception, je limite à 6 jours les réserves de nourriture (plat, petit déjeuner, en cas, carburant) que je porte.

Le modifications apportées sont donc:

Au sujet de la tente:

Je reste avec la tente tarp, mais je prends le tapis de sol spécifique plutôt que le tapis/poncho de pluie, car, sur des étapes mouillées sur plusieurs jours, même si le dyneema est étanche, je finissais par trouver peu pratique de devoir nettoyer la terre sous le tapis pour pouvoir enfiler un poncho un peu propre, et surtout, malgré les propos du constructeur, les coutures n'étaient pas étanches et donc, je finissais par être un peu mouillée sous le poncho.

Donc, j'ai pris le tapis qui ne sert qu'à ça, et j'ai rajouté une veste et une jupe de pluie à la place du poncho.

Et j'ai troqué le bâton (de trail) contre un vrai piquet de tente. En effet, je me suis rendu compte que mes bâtons n'atteignaient pas la hauteur nécessaire pour une pose optimale de la tente et de son tapis de sol (en fait, cela fait 5 ans que je ne comprenais pas pourquoi ma tente n'était pas aussi bien montée que sur le site vendeur...). J'ai donc le piquet spécifique, et j'ai pris des bâtons de trail ultra légers à longueur fixe.

Au sujet du bivy (sur-sac):

Le bivy plus léger que j'avais pris sur ce dernier trek était en fait trop serré pour contenir mon matelas (épais) et mon duvet. Et l'ouverture filet trop petite. De ce fait, très rapidement, la condensation s'accumulait dans le bivy, humidifiant (voire trempant) mon duvet et les affaires que je pouvais déposer à ma tête. Cela a fini par gâcher le plaisir du bivouac, et a sans doute contribué au fait que j'ai recherché plus activement des abris où je pouvais laisser le bivy ouvert sans craindre les petites bêtes, voire, à rechercher des locations. J'ai donc repris le bivy précédent, plus lourd, mais plus vaste, avec une ouverture filet nettement plus grande (et une ouverture bilatérale, donc plus pratique, quelque soit le sens dans lequel on se couche), dans lequel le phénomène de condensation sera minime.

Et je garde le couple tente-tarp + bivy car cela reste plus modulable selon les circonstances et les lieux de bivouac trouvés, et parce que je ne veux pas prendre une tente auto-portée, forcément plus lourde.

Au sujet de mon sac de couchage:

J'ai expérimenté le quilt depuis l'été 2024, et je suis fan de ce type de couchage: je peux m'envelopper dedans comme dans une couverture (plus facilement que dans un sac), me découvrir facilement lorsqu'il fait trop chaud, et c'est légèrement plus léger que le sac en duvet classique.

Au sujet du sac à dos:

Je garde le sac sans armatures et sans dos tendu. Mon dos finissait par être trempé de toutes façons, même avec le dos tendu et, comme je porte peu, finalement, les armatures et le port sur les hanches ne me manquent pas.

Par contre au sujet du modèle choisi: le gilet est clairement taillé pour des épaules d'homme, donc trop large sur mes épaules, et le portage de mon (gros) téléphone, mon eau, mon appareil photo, dans les poches avant, m'a rendu mes premières journées de trek très pénibles, du fait des douleurs sur les épaules (en plus de la surcharge de mon sac): je devais m'arrêter régulièrement pour mettre le sac à terre pour soulager mes épaules. Par contre, lorsqu'on m'a apporté un sac banane, à ma première étape à Culoz, j'ai mis le (gros) téléphone dedans et donc allégé la charge sur mes épaules. La suite a été nettement plus confortable.

Donc, j'ai opté pour des bretelles taillées pour femmes, avec 2 petites pochettes d'épaule pour l'eau, l'appareil photo, et un sac banane pour le portable, mon micro porte monnaie, et l'encas. Ce qui revient à peu près au même au niveau poids.

Au sujet du liner (sac nylofume):

Je vais recouper un peu le liner principal, et en prendre un plus petit pour mettre mes chaussures dedans lorsque je les range pour la nuit pour les protéger des petites bêtes et surtout de l'humidité, car l'odeur est assez épouvantable si on les met directement dans le sac sans protection.

tableaux récapitulatifs avec les nouvelles modifications (tableaux rouges)