Du col de Balme à la route des Montets (bivouac)
Jour 11
Après le temps de la contemplation, il s'agit de se mettre en route.
Je commence par une petite ballade au sommet de l'Arolette, qui m’offre la vue vers le barrage d'Emosson, le mont Blanc, le dôme et l’aiguille du Goûter, la dent du Géant, les Drus et Grandes Jorasses, l’aiguille d'Argentière et l’aiguille Verte, le col de Balme.
La route vers le refuge Albert 1er ouvre la vue sur le massif des aiguilles Rouges (qui doivent leur nom à la couleur de la roche riche en gneiss ferreux). J’arrive au pied du glacier du Tour, en aval de l'aiguille du Chardonnet.
Bien que le glacier ait reculé, il reste visible tout le long du chemin, qui est un sentier balcon avec quelques passages sécurisés par des rampes, sur lequel j'apprécie d'avoir des chaussures à l'accroche impeccable, et où je me dis que le Népal a vraiment eu un impact positif sur mon vertige.
L’accès au refuge se fait en grimpant dans un petit pierrier final.
Après une pause déjeuner, je redescends au col des Posettes pour me diriger vers l'aiguillette des Posettes, avec le mont Blanc en ligne de mire.
Le refuge Albert 1er reste visible (petit cercle jaune) à gauche du glacier du Tour encadré par la grande Fourche et l'aiguille du Chardonnet, avec le Mont Dolent en surplomb. Le sentier chemine en balcon au dessus de l’Argentière en fond de vallée.
Puis je rejoins la vallée jusqu’à proximité de la route des Montets et trouve un mini espace au milieu de la forêt pour poser ma tente.
Le glacier d'Argentière et l'aiguille Verte disparaissent sous des nuages noirs menaçants.