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France : Tour du Mont-Blanc
16 jours

Un tour du Mont-Blanc basé sur le GR TMB anti-horaire classique, avec quelques variantes.

Mon premier solo en bivouac et semi-autonomie.


L'été dernier déjà, alors que je savais que j'allais partir au Népal, l'idée du GR Tour du Mont-Blanc m'inspirait.

Peu après mon retour, ce projet s'est précisé et s'est construit pendant le confinement lié au COVID-19. Et j'ai commencé à m'entraîner à monter des marches et des marches d'escalier, près de chez moi, avec un sac à dos de plus en plus chargé, et à me rendre au travail en lestant mon sac de kilos de litres d'eau.


A l'époque, en Avril 2020, voici ce que j'en écrivais:

Je veux avoir le temps de flâner, de contempler, de savourer les levers et couchers de soleil à la porte de ma tente, d'observer la faune locale au petit matin, de prendre 10 fois un insecte, une fleur ou un sommet en photo.

Je veux avoir le temps de "faire du rien", face à la nature, lac ou montagne, vallon ou piton rocheux, brin d'herbe ou nuage; m'asseoir et être là, pleinement, intensément.

Je veux avoir le temps de me féliciter pour les fois où j'aurai surmonté mes doutes, mon vertige, mes hésitations, mes tentations de renoncement.

Je veux avoir le temps de me féliciter pour les fois où j'aurai pu raisonnablement renoncer.

Je veux avoir le temps de ressentir chaque minute de cette expérience.


Déjà, avant de partir, compte tenu des conditions météo, j'ai dû revoir mon tracé et ma date de départ. Le fait d'être autonome me permettra par la suite de modifier et d'adapter à nouveau ma route, au gré de la météo ou des rencontres.





Réalisation du trek: 16 jours de marche


Préambule

J'avais emporté un carnet au Népal, on lit sur tous les blogs de conseils qu'il faut emporter un calepin pour mieux collecter ses souvenirs.

J'avais pris ce carnet, mais il est resté vierge. Trop d'émotions, trop de fatigue.

Le partage humain, lors de chaque étape, à l'issue d'une grosse montée, ou lors du goûter en lodge, prenait la place de l'écriture.

Et comment écrire l'intensité émotionnelle ressentie? 

Le premier soir à Namche Bazar, devant ces montagnes magnifiées par le soleil couchant, devant ce temple bouddhiste, au cœur du quartier "pauvre", non touristique, je ressentis une intense épiphanie: ce sentiment d'appartenance à ce grand tout qu'est l'univers, le sentiment de l'insignifiance de l'être humain face à cet infini, et de son importance fondamentale dans son environnement quotidien.

Cette expérience quasi mystique, je l'avais déjà ressentie au cours de mes randonnées en montagne, mais ici, sur ces terres bouddhistes, face à la démesure du paysage, à la beauté de l'instant, au sourire bienveillant de ces hommes et femmes au labeur, vivant chichement de la terre, du commerce, et du tourisme, cette dimension mystique a pris toute son ampleur.


N’ayant quasiment rien lu sur les treks solos, j’ai juste improvisé, achetant mon matériel en visant léger, mais mon investissement matériel montre, après-coup, que, même sans le savoir je « savais » que je repartirais sur les chemins. Et, d’emblée, je commençais à écrire un tracé avec des variantes par rapport au tracé officiel. Néanmoins, en chemin, certains passages m’ont semblé inquiétants, compte-tenu de mon manque d’expérience, j’ai donc revu mon tracé au fur et à mesure de ma progression.

Complètement habitée par mon aventure, je n’étais que dans la découverte. Pour mon premier trek, j’ai construit de petites étapes donc sans souffrance, juste du pur ludique.

Et, après le Népal, cette expérience m’a convaincue de m’élancer sur d’autres chemins.


Petite précision: le Mont-Blanc est le massif dont le point culminant est le mont Blanc mesuré à 4808,72m.


Voir mon équipement

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