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Du camping de la Ribeyre au lac de Montcineyre (bivouac)

Jour 07



Une courte journée toute en douceur. Du soleil, des lacs, une arrivée tôt sur le lieu de bivouac. Je me suis levée plus tôt pour retourner voir le lever de soleil sur le Lac Chambon mais, comme presque tous les matins, les nuages ne se lèveront qu'à partir de 8h30. je rejoins donc directement la suite de mon parcours. 

Je me dirige vers la cascade du Cheix, accessible par un chemin acrobatique où je ne m'aventure pas, puis la cascade de Courbanges dont le seul accès, non tracé, à travers champs, nous mène au sommet de la cascade.

Les couleurs évoluent vers le brun paille, couleurs qui anticipent le Cézallier. Même les vaches (Aubrac) s'habillent dans la tonalité ambiante.

Malgré les nuages qui ont du mal à se lever, je marche avec plaisir. Les chemins sont bordés de pensées des champs, de chicorées sauvages et de molènes noires. Des burons trônent au milieu des champs.

Je fais un petit tour dans Besse et Saint-Anastaise, ville médiévale et renaissance, construite, comme Volvic, en pierre volcanique.

À la sortie de la ville, je trouve une série de pierres sculptées et gravées dont je ne connais pas la signification (cartographie datant du néolithique?).

Après le Maar d'Estivadoux, je rejoins le lac Pavin, le plus jeune (6900 ans) des lacs de cratère en France métropolitaine, et le plus profond (93m).

Je passe ensuite par le fond du cratère du Puy de Montchal et j’arrive près d’un mini lac privé, peu avant ma dernière étape.

Arrivée à 16h30 au lac de Montcineyre, au pied du puy du même nom, je ne vais pas plus loin car je ne suis pas sûre de trouver un emplacement pour ma tente sur le chemin ultérieur. Je vais rester à contempler (et à photographier) le soleil se coucher sur le lac, en espérant, car le bivouac y est interdit, que le gardien du lac ne va pas faire une ronde de surveillance.

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