
Du Lac de Lastioulles à la cabane de pêcheurs du Lac de Gayme (bivouac sous abri)
Jour 11
Le cheminement est confortable, varié. Lacs, cascade, tourbières se succèdent sous un ciel alternant nuages et soleil éclatant, jusqu'à la grosse averse en fin d'après-midi.
Je rejoins tout d’abord le lac de Crégut, puis le lac du Tact.
Nous sommes dans la région de l’Artense qui fut un site de résistance. À proximité du mémorial se trouve le lac de Laspialade où les résistants ont jeté leurs armes juste avant l'arrivée des allemands en juin 1944.
Je continue vers le lac de la Landie, avec le massif du Sancy en ligne de mire.
Et j’atteins le lac Chauvet, lac de cratère, comme les lacs Pavin, de Servières, de la Godivelle d'en Haut. Ils présentent des caractéristiques similaires: une forme circulaire, une surface restreinte, et une grande profondeur. 73 m pour le lac Chauvet (93 pour le lac Pavin).
Quand le sentier chemine sur une route départementale fréquentée, les automobilistes sont priés de faire attention aux randonneurs.
Je continue de rencontrer des zones de tourbière et de lac, et apparaît une motte, en amont de Super-Besse : le Puy de Chambourguet.
Le sentier continue, vers la cascade de la Barthe, puis un peu en retrait du sentier, le Pic de Ravel, coiffé par un château.
La tourbière de la Gayme précède l’arrivée au lac de Gayme. Une pluie battante vient de se déclencher, j’espère trouver un abri discret dans la forêt qui environne le lac (car le bivouac est là aussi interdit). Et je tombe sur une cabane de pêcheurs, avec table et bancs en bois, fermée par une paroi en plexiglass. Je peux enfiler des affaires sèches et faire chauffer mon repas à l'abri.
Plus tard, je pourrai apprécier les couleurs apaisées du soleil couchant, avant de me coucher sur un banc, au sec et à l'abri du vent et des intempéries, et sans masque !