De Saint-Leu-la-Forêt à Taverny (95) Copier
13 novembre 2021
Un petit tour pluvieux en forêt domaniale de Montmorency.
J'avais prévu d'aller passer 2 jours avec bivouac. Mais, après une arrivée aux aurores sous la pluie et les nuages, je vois la journée se profiler pluvieuse, grise, nuageuse. Je me dis que je n'aurai pas non plus de coucher de soleil sur l'étang de la Chasse, je choisis donc de faire quelques tours et d'abandonner l'idée du bivouac.
Les nuages resteront jusqu'au coucher du soleil.
En fait, j'ai simplement tourné et retourné, peu motivée finalement pour explorer cette forêt sous la pluie, et pensant pouvoir obtenir au moins une meilleure lumière pour l'Etang de la chasse. Il faudra cependant que je revienne pour le Belvédère, et faire un tour dans la réserve biologique intégrale de la tourbière de Cailleuse. (je ne l'avais pas repérée en créant mes traces, alors qu'elle était à 2 pas de mes déambulations).
Levée aux aurores pour arriver au lever du soleil, je chemine sous la pluie en sous-bois et suis accueillie par nuages et ciel gris.
Un petit belvédère est censé donner une vue à 360° sur Paris et la région parisienne mais pas aujourd’hui.
Et je reviens à l’étang et au château de la Chasse.
Je chemine ensuite sur le sentier dit « des philosophes », où des panneaux invitent à la réflexion, comme pour ce premier étang qui pose la question de l’illusion, du reflet, et de la réalité.
J’arrive ensuite au cimetière familial de Bosc (ce naturaliste français, Louis-Augustin Bosc d’Antic (1759-1828), et sa famille, y sont enterrés).
Dans une clairière, une sculpture interroge la fragilité humaine face à la nature: des têtes de chênes coupées et renversées, en équilibre instable, entourent un jeune ginko biloba amené à prendre le relais de l'œuvre éphémère.
Après la fontaine de Sainte-Radegonde, le sentier chemine en sous-bois.
Mes pas me mènent à la tour du Plumet, puis à l’étang Marie.
Et je reviens, pour la troisième fois, à l’étang de la Chasse, voir si la lumière et les couleurs ont changé.
Juste avant la côte de la mort (quel drôle de nom), je dois contourner un ruisseau-étang qui déborde sur le chemin.
Cette magnifique forêt de chataigniers est malheureusement atteinte par la maladie de l’encre. L’ONF doit donc couper les arbres afin de stopper la propagation de la maladie, puis, ultérieurement, replanter des essences mieux adaptées au changement climatique, et résistantes à la maladie.
Le soleil fera une fugace apparition au dessus de l'Etang Godard, alors que je me dirige vers Taverny.
Je rencontre une dernière curiosité sur le chemin, un ancien four à pain (XVII / XVIIIème siècle).
Je fais une dernière fois le plein de couleurs d’automne avant de rejoindre la grisaille de la ville.