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Boucle depuis Epernay (51)


25 juin 2024
Une belle marche entre lacs, forêts et vignes, dans la Brie champenoise.

Après une courte visite au pied de la Tour Castellane, curiosité incontournable d’Epernay, je m’engage d’un bon pas vers les collines à l’ouest d’Epernay, surplombant les premiers vignobles du jour. Les hommes (principalement) sont à la tâche, à la main, au petit motoculteur, ou sur gros tracteurs.
Je quitte très vite le GRP entre Marne et Champagne pour m’engager dans la forêt d’Épernay, puis la forêt de Boursault, en m’engageant sur un terrain privé.
Et je rends donc visite aux différents étangs sur mon parcours. Je dois renoncer à emprunter certains chemins « noirs » car ils ont disparu dans les broussailles, ou sont envahis par des étangs ou retenues d’eaux. Sur les chemins, outre les monstrueuses traces de tracteurs qui ont défoncé le terrain, je découvre des traces de chevreuils, chiens et humains. Il y a quelques miradors placés çà et là, « je dois donc être dans des réserves de chasse ? » me dis-je de façon ingénue.
Je marche environnée de la faune locale : aux abords des lacs, hérons, canards et autres volatiles, et grenouilles donnent de la voix à qui mieux mieux. Dans les airs, des faucons crécerelle et des milans noirs. À terre, des chevreuils. Près de l’étang de Naubacon, se cache une horde ; j’entends les mâles aboyer, je vois des femelles et sans doute des individus plus jeunes. Ils s’arrêtent quelques instant en milieu de chemin pour m’observer, puis détalent avant que je n’aie le temps d’ajuster mon appareil photo.
Sortant de l’espace privé, je passe à distance raisonnable du pavillon de Grand Fosse.

Et je replonge dans la forêt pour quelques derniers étangs avant de rejoindre les vignobles de Champagne. Des rosiers sont plantés à l’avant de quelques rangées en tamps que « dépsiteurs » des maladies de la vigne : rosiers et vignes sont sujettes aux mêmes maladies, dont l’oïdium, champignon parasite redoutable pour les récoltes. Les rosiers, plus sensibles à la maladie, sont attaqués en premier. Les agriculteurs sont alertés de la présence de cette maladie et peuvent alors traiter préventivement leur vigne.
Une autre version dit que les chevaux, chargés de labour, seraient attirés par les couleurs vives des roses. Cela leur indiquait la fin du rang, leur permettant de tourner sans écraser les pieds de vigne.
Le sentier chemine au cœur des cépages, plus ou moins connus. Après l’humidité importante en forêt, je retrouve le sol sec et desséché des vignobles.

Après un court passage sur le GRP du côteau des blancs, je rejoins Épernay. Je croise le portail Saint-Martin, vestige d’une église Saint-Martin construite en 1540. puis je rejoins la gare.

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