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Du relais d’Arpette au refuge du col de Balme (refuge)

Jour 10



Départ à 6h30, sans déjeuner. Une belle journée s'annonce.

En route vers la fenêtre d'Arpette, en longeant le torrent du bisse du val d'Arpette.

Petit regard en arrière vers la vallée; devant moi, la Pointe et le col d'Ecandies.

La fenêtre devient visible; le petit "V" droit devant, qui ressemble à un √ (racine carrée).

Je touche au but. Encore un pierrier où les marques, rouges et blanches, et cairns jouent à cache-cache d'un rocher à l'autre, mais comme on sait qu'il faut monter, finalement on trouve un chemin et on progresse.

Arrivée à la Fenêtre d'Arpette, je prends le temps d'un petit-déjeuner.

Un petit regard arrière vers la vallée de Champeix; en face, le regard porte vers la vallée de Trient et le col de Forclaz, avec le barrage d'Emosson dans le lointain, et le glacier du Trient.

Je suis rejointe par 2 trekkeurs que j'avais rencontrés au relais d'Arpette, nous continuons ensemble vers le refuge des Grands.

Le glacier a gardé sa coloration bleutée, mais a bien reculé.

Nous descendons d'abord le long du Bisse du Trient jusqu'au chalet du glacier , pour une part de tarte aux myrtilles puis pour passer de l'autre côté du bisse pour remonter vers les Grands.

Le chemin vers les Grands, après un petit passage câblé, est en balcon, au dessus de la vallée de Trient. Nous longeons le glacier plateau du Trient, puis le glacier des Grands.

Arrivés à la cabane des Grands, refuge non gardé, nous trouvons de l'eau potable mais porte close. Comme le point de vue du site ne m'emballe guère, je décide de suivre mes compagnons de route jusqu'au col de Balme.

Le vent souffle bien fort sur le col. Suzanna étant seule dans son dortoir de 8 lits (mesure Covid-19), nous arrivons à persuader le gardien de nous laisser partager la chambre, puisque nous faisons route ensemble depuis ce matin. Après le dépannage en crème solaire et allumettes, cette-fois-ci, ce sont mon baume du tigre et mes antiinflammatoires qui soulagent un peu Suzanna de sa tendinite du genou.

 

Je prends le temps d'admirer le soleil couchant sur le Mont-Blanc.

Au refuge, je découvre la croûte savoyarde, et je savoure cette nouvelle nuit dans un vrai lit.

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