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De Courmayeur au Pas entre deux Sauts (bivouac)

Jour 07



Je monte à la Pointe Helbronner (en télécabine, bien sûr) avant de continuer ma route.

Depuis la Pointe Helbronner, nous avons droit à un panorama à 360° :

 

L'Aiguille Blanche, l'Aiguille Noire, les Alpes grées et le parc national Gran Paradiso, la Dent d'Hérens, le Grand Combin et les Alpes valaisannes, les Grandes Jorasses, la Dent du Géant, le massif des Aiguilles Rouges, l'Aiguille du Midi, le Grand Flambeau, le Mont Blanc du Tacul, le Mont Maudit, et le Mont Blanc.

À nos pieds, nous apercevons des fourmis : alpinistes traversant le glacier du Géant pour monter à l’aiguille du midi ou se rendant au pied des Grandes Jorasses.

Après ma petites escapade touristique, je reprends ma route, vers le refuge Bonatti. Du sentier, on peut voir la vallée de Courmayeur, le Mont Blanc, le Mont Chétif, des petits sommets italiens.

Je me recharge en eau près du refuge fermé (pour cause de Covid), puis je chemine tranquillement vers le Mont de la Saxe, contourne la Testa Bernarda par un petit sentier qui longe sa face sud, me fais une petite frayeur à l'approche de la Tête de la Tronche car le sentier court presque sur son sommet, puis finis par la descente un peu raide jusqu'au col Sapin.

Je longe le Mont Blanc, les Grandes Jorasses, puis se montrent l'Aiguille de Triolet et le Mont Dolent.

Ma destination apparaît, le col au dessus de l'anfractuosité, sur ma gauche. Le torrent d'Arminaz va me permettre de faire une grosse réserve d'eau pour tenir jusqu'au milieu de matinée demain.

Et, une fois encore, je vais rater le chemin (pourtant bien visible) et me diriger vers l'ancienne bergerie, pensant trouver un endroit pour le bivouac. Je m'engage alors sur un sentier qui n'en n'est pas un et me retrouve 200 m trop bas. Je dois donc remonter, sans trace, à la verticale de la pente.

Arrivée enfin en haut de la pente, au milieu de nulle part, je vois quelqu'un débouler vers moi en courant et qui me demande si j'ai du feu! Moment surréaliste! 

Simon, un suisse qui arrive du col du Grand Saint-Bernard. Il a oublié de prendre son briquet en partant. Je le rejoins donc, avec mes allumettes de survie (résistantes au vent, très utile à ce moment-là, et résistantes à l'eau) dans un petit creux à l'abri du vent, soulagée d'être enfin arrivée (nous sommes à 2465m, un peu en dessous de la limite autorisée en Italie).

 

Depuis mon belvédère, mes yeux se noient dans l'horizon.

 

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