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De Saint-Martin-Vésubie à Saint-Sauveur-sur-Tinée (bivouac)

Jour 01



Je suis arrivée hier soir au « camping de la Ferme Saint-Joseph ». Je pensais y déguster des productions locales, mais ils ne font que des confitures, j’ai donc attaqué mon premier repas lyophilisé, après un petit tour touristique dans le village.

Le village de Saint-Martin garde les stigmates de la tempête Alex de 2020, et les voies de reconstruction ont été à nouveau emportées cet automne sous les fortes pluies (tout comme à quelques kilomètres de là près des refuges du Boréon et de la Madone de Fenestre).


Je me mets donc tranquillement en route sur le GR52A, une variante du GR52 « Tour du Mercantour », et je commence par rendre visite au « Trou du Diable », une anfractuosité rocheuse avec un beau point de vue vers Saint-Martin-Vésubie.

Puis je continue tranquillement vers ma prochaine étape. En chemin, je croise quelques trekkeurs en fin de GR5.

Le sentier nous fait passer par divers villages situés sur les hauteurs. Avant d’atteindre Rimplas, perché sur sa colline, je vais visiter la chapelle Saint Donat, qui est en réfection. Bien que l’accès en soit interdit, les ouvriers m’autorisent à aller la voir. Ma foi, il va y avoir du travail, tout est à refaire, la structure, et les peintures !

Après avoir marché entre ces petits reliefs, je descends vers Saint-Sauveur-sur-Tinée, par un de ces chemins un peu verticaux, au coeur de la forêt, dont les GR ont le secret.

La Tinée, comme la Vésubie, est quasiment à sec. On a du mal à imaginer les crues dévastatrices qui peuvent survenir dans ces vallées.

Comme souvent dans ces villages, la mini épicerie locale ferme de 13h à 16h30, je suis donc obligée d’attendre l’ouverture pour aller chercher un peu de jambon et de fromage de pays pour mon repas du soir.

Comme je l’avais prévu, je trouve mon point de bivouac an amont de Saint-Sauveur.

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