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France: Des Matelles (Montpellier) à Saint-Flour.
25 jours

Du GR Saint-Guilhem-le-Désert (GR 74) au GRP Tour des Monts d'Aubrac.


J'avais des doutes quant à la faisabilité de 500 km sur 3 semaines. Mais je ressentais une légère frustration à terminer mes tours en 16 jours alors que j'avais 1 mois pour les vivre. Une fois réalisé mon périple en Auvergne, j'ai donc acté le fait de partir sur ce type de format (3 semaines de marche sur 1 mois de vacances, avec repos pré et post trek). Le nombre de km dépendra ensuite de la difficulté du parcours.

Donc, cette fois encore, je réunis 2 chemins de randonnée. Comme je dépends des transports en commun, je démarre aux Matelles et je finis à Saint-Flour en prévoyant de passer par le Mont Aigoual, les viaducs de Millau et de Garabit. 

Je chemine dans le sens sud-nord pour arriver au printemps sur les Monts de l'Aubrac, et pour avaler les plus gros dénivelés sur la première moitié du parcours.

Après m'être fait plaisir en tentant l'autonomie totale (avec le poids du sac en corollaire), j’expérimente l’envoi de colis tous les 7 à 9 jours, avec nuits en refuge/gîte/hôtel (avec réservation 1 à 2 jours avant mon arrivée) selon la même fréquence, ou plus souvent si j’en ressens l’envie ou le besoin. Et je retrouve ainsi le confort d’un sac allégé tout en ayant un équipement moins spartiate, et le fait d’écouter la fatigue de mon corps.



Réalisation du trek: 22 jours de marche et 3 d'immobilisation.


Ce nouvel épisode aura été riche en expériences, sans doute un peu éprouvant physiquement, mais très intense à vivre. J'ai raccourci le trajet ( par rapport aux 700 km que je m'étais prévus), soit du fait de la météo qui m'a obligée à me détourner, soit du fait de la nécessité de rattraper les 3 jours "perdus" au moment de l'épisode cévenol, soit du fait de la fatigue, qui m'a amenée à me ménager des étapes parfois plus courtes. De la même façon, le dénivelé global est moindre que celui initialement prévu car je n'ai pas pu passer à certains endroits (dont le Mont Aigoual, à cause de l'enneigement), ou, du fait de la fatigue, je n'ai pas voulu faire des mini-grimpettes alors que j'avais encore de la route à faire. 

Mon hôte et le boulanger local m'ont véhiculée du Gasquet à l'Espérou.

Et, finalement, je suis rentrée plus tôt que prévu, fort heureusement, car la région s'est retrouvée dans le froid vif, et sous la neige, dès le soir du 31/03, donc j'aurais vraiment souffert, par des températures très négatives, pour peu de plaisir, si mon trek s'était poursuivi jusque début avril.

Cependant, globalement, je suis fière de ma réalisation, et cette nouvelle expérience m'a encore enrichie, tant sur le plan humain, que sur le plan technique.


J'ai envie de désigner des mentions spéciales:

À Fabien et Jasmin, propriétaires de la chambre d'hôtes Pura Vida au Gasquet, commune de Valleraugues, au pied de l'Aigoual. Dans un espace niché au cœur de la verdure, ils m'ont accueillie avec une authentique chaleur et le souci de mon bien-être, avec plein de petites (ou grosses) attentions; un vrai cadeau humain, comme une bouée de sauvetage, dans un moment critique de mon parcours. 

Au propriétaire du gîte du Radal du Trébatut, alors que je lui proposais de l'argent pour camper sur son terrain, il me répond que "pour ce prix-là, vous allez dormir au gîte". Leur établissement était fermé, mais ils m'ont ouvert leur porte. Je n'aurai malheureusement pas pu goûter leur fameux Aligot.

Et à l'Hôtel-restaurant pédagogique de Saint-Chély-d'Apcher, une découverte : des élèves entre CAP et BTS, en hôtellerie et restauration, encadrés par une équipe attentive. La chambre était largement au delà des 2* affichées, quant au repas le soir, plus raffiné que le menu apparent, ou les cakes maison du petit déjeuner, un vrai délice! Dommage que ce soit si loin, sinon, j'en aurais bien fait ma "cantine" régulière.


Voir mon équipement


Menu déroulant :

Jour 01 à Jour 15: GR St-Guilhem-le-Désert

Jour 15 à Jour 22: GRP de l'Aubrac

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