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Du château de Montségur à près de Roquefort-les-Cascades (bivouac)

Jour 16



Les nuages sont venus calfeutrer le pog, je me mets en route dans une ambiance ouatée, tandis que je découvre en contrebas des sentiers détrempés.

Je traverse le village de Montferrier puis me dirige vers Roquefixade au pied du château (CC).

Sur le bord du chemin, une stèle dont la date est erronée, le second M a été noté par erreur, ce qui nous donne en fait la date de 1436.

Sur l’esplanade du château, un panneau interdit l'accès à la tour, dont les pierres sont en partie éboulées. Comme je suis en pleine journée, en présence d'autres visiteurs (dont des enfants), je ne franchis pas cet interdit.

Je me dirige ensuite vers le Roc de la Lauzade, qui permet un dernier point de vue vers le château, puis le roc Marot, en quittant à nouveau le sentier cathare.

Le long du sentier vers Roquefort, on trouve un vestige d'orri (cabane d'estive pour berger), et la grotte de l'Eglise Catholique, nommée ainsi parce que des messes y auraient eu lieu pendant la révolution. L'accès en est invisible si on ne sait pas qu'elle existe.

J’arrive aux cascades de la Turasse. Sur 30 m de hauteur, les cascades produisent un phénomène rare et fragile: une tufière, ou cascade pétrifiante. Le calcaire de l'eau se dépose en étages sur la végétation. Lorsque l'eau ne s'écoule pas, elle peut former des mini stalactites accrochées aux anfractuosités de la végétation et du relief.

Ensuite, je trouverai à nouveau à poser ma tente en sous-bois, pour ma dernière nuit de bivouac. Le soleil aura fini par percer les nuages.

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