
Des cascades du Biaguin au refuge de Cabrespine (bivouac)
Jour 18
Une belle journée sous le soleil, avec de chouettes cascades, et une petite déconvenue à l'arrivée.
Je progresse tout en douceur, avec, face à moi, des reliefs vallonnés et éclairés, enfin , par le soleil.
Je passe près du buron du Violental, construit il y a deux siècles, restauré à l’identique en 2005.
« En mémoire de ceux qui ont travaillé durement dans ces lieux pour fabriquer le fromage de Cantal, en hommage à ceux qui l’ont construit et restauré avec passion, respecte ce bâtiment.
En aucun cas il ne peut servir d’hébergement ».
Je continue mon chemin vers le Puy Violent et sa vue panoramique.
Et j’arrive aux gorges de l’Aspre, qui prend sa source au pied du Roc d’Hozières. C'est un haut lieu de canyoning, je me contenterai de regarder ses cascades, dont la plus connue, le Pissal del Coin, de 15 m de haut, ainsi qu’une autre sans nom quelques mètres plus loin.
Au loin, je verrai, complètement dégagée, la brèche de Rolland, entre le Peyre Arse et le Puy Mary.
Le sentier passe au pied du Roc d’Hozières. Le Puy Griou, avec sa forme caractéristique de dé à coudre reste en ligne de mire, avec le Plomb du Cantal à l’horizon.
Je continue vers le Puy de Chavaroche, dont le sommet est dominé par un cairn dressé comme une quasi forteresse, et qui offre lui aussi une vue panoramique vers le massif du Cantal.
À proximité du sentier se trouve le Bédélat du Cassaïre, restauré en 2020 grâce au loto du patrimoine. Un bédélat avait pour but d’abriter les veaux et les bêtes malades, voire l’intégralité du troupeau en cas d’intempérie. Il a probablement été construit au XVIIIème siècle. Compte-tenu de l’absence de cheminée, le vacher devait loger dans le buron situé quelques mètres plus bas.
La progression entre le Puy de Chavaroche et le refuge est un peu pénible, avec des arrêtes pierreuses qui ralentissent mon pas. Par contre, je m'extasie devant le paysage à chaque instant.
Arrivée au refuge non gardé de Cabrespine, je dois poser ma tente sur le terre-plein avec 2 autres campeurs car le refuge est "envahi" par un groupe de randos-chiens en sortie de week-end.
Sur ma colline, finalement, après avoir contemplé l’horizon à presque 360°, je peux admirer le soleil couchant.