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ENZA et LILOU

Catherine Lienard

15 janv. 2010

Enza, petite chienne Yorkshire de 2,5 kg, née en juin 2009.

Elle m'a accompagnée sur mes premières grandes randonnées à la journée, aller-retour depuis la vallée.

Avant que je n'arrête de fumer en 2015, je ne randonnais, avec Enza ou mes chiens précédents, que depuis le sommet d'un téléphérique jusqu'au bas de la station, sur des demi-journées donc. 

À partir de 2015, j'ai découvert la joie d'être autonome sur une journée (de 8-10h), l'intense plaisir à l'arrivée, épuisée, au sommet, puis la légèreté de la redescente. La station de Bessans et les stations alentour furent ces premiers terrains de jeu sur lesquels Enza m'accompagna. Je la portais environ 15 à 30 minutes toutes les 2h. Elle suscitait un étonnement amusé chez les autres randonneurs, habitués, sur ces sentiers montagnards, à des plus gros gabarits. Je leur répondais qu'elle faisait son apprentissage de patou!

Son petit poids lui permettait de cheminer sur les rochers tel un cabri, même sur des passages câblés (comme aux gorges de la Reculaz, de Bonneval-sur-Arc aux Évettes, ou depuis le refuge de la Fare, au dessus d Oz-en-Oisans, notamment).

J'ai arrêté d'emmener Enza à partir de 2019: Aux Ménuires, pour mon premier 3000 depuis la station (Cime de Caron, 3195 m), je suis partie aux aurores, d'un bon pas, et j'ai vu qu'Enza, alors âgée de 10 ans, avait du mal à tenir mon rythme. Je l'ai raccompagnée à la maison, et ce fut ainsi ma première grande sortie rando seule.


Lilou, petite chienne Bichon Maltais de 4,5 kg, née en septembre 2015.

Les bichons sont en fait des chiens de salon, joueurs, mais pas vraiment taillés pour la marche. En plus la mienne est pataude et trébuche très facilement sur une montée de trottoir, alors, sur des rochers en montagne!

Néanmoins, en 2017, elle est montée avec moi au sommet du téléphérique du lac Blanc (3323 m), mais, comme je n'étais pas sûre de la nature du sentier que j'allais trouver en descente, elle est redescendue avec la famille, tandis que je redescendais à pieds. Lorsque j'entamais la descente, j'ai croisé un traileur qui était parti à 6h du matin de l'Alpe-d'Huez, 1500 m plus bas. C'est de cette rencontre que me viendra ultérieurement l'idée des grimpettes à 3000 m, en randos ou en treks. J'ai également expérimenté, à cette occasion, la glissade sur glace (sans crampons) ou la marche sur névés.

En 2018, elle m'a accompagnée sur une sortie à la journée au Rocher de Sarvatan (2510 m, +900 m depuis Saint-François-Longchamp), mais elle s'est abimé les coussinets sur les rochers, malgré le tannage préalable et les soins pendant la montée, et j'ai dû la porter tout le long de la descente. 

J'ai donc ensuite renoncé à partir sur ce type de sortie avec Lilou. Et, de toutes façons, depuis 2019, j'avais accéléré mon rythme et mon endurance en m'entraînant pour le Népal donc, bien qu'elle soit encore jeune, elle n'aurait pas pu m'accompagner sur mes randos longues avec dénivelé.


Comme Enza et Lilou furent des compagnes courageuses lors de mes sorties randos, elles ont entièrement leur place sur ce site, c'est la raison pour laquelle j'ai publié les poèmes qu'Arlette m'a écrits pour elles.

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