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À PROPOS DE MON ÉQUIPEMENT

Catherine Lienard

15 mars 2022


Sur les sites de M.U.L. (marche ultralégère) il est dit que le poids de nos sacs est le poids de nos peurs. En ce qui me concerne, c'est le poids de mon confort. Eh oui, eu égard à mon âge avançant, je commence à réfléchir à mon confort. Et ainsi, atteignant les 60 ans, j’ai ajouté :


- le pisse-debout (le soulagement de ne pas avoir à sortir de la tente en pleine nuit; bon, dans le sur-sac, l'opération est plus délicate...), 


- le petit carré microfibres spécial visage (une touche de douceur), le petit carré spécial parties intimes (plus pratique que les doigts, plus écolo que du papier)


- le seat-pad ("tapis d'assise": pour m'asseoir lors des pauses, et surtout lorsque j'attends que l'eau chauffe pour mon repas du soir), 


- et une paire de chaussettes supplémentaire pour la nuit (légères, chaudes et confortables).


- Edit (septembre 2023): j’ai définitivement décidé de monter en protection thermique, même pour l’été : un matelas gonflant et un sac de couchage à thermicité plus élevée. Et je me retrouve au total à avoir un poids d’équipement moins élevé qu’avec mon équipement moins protecteur (cf l’équipement du trek de l’été 2024).


Cette année (et pour les suivantes), je décide de prendre en plus un sur-sac/bivy: multi-usage, il est à la fois élément de confort pour renforcer la thermicité de mon sac de couchage, élément de protection sur des terrains où je ne pourrai pas planter mes piquets de tente, et élément de plaisir pour passer des nuits à la belle étoile. 


N'étant pas minimaliste et voulant préserver mon confort, je n'envisage pas de me passer de tente, tant pour les nuits (et jours) de pluie que pour préserver mon intimité à proximité d'autres campeurs, et pour le confort de pouvoir manger assise, ou s'habiller/se déshabiller, bien à l'abri d'une météo peu clémente. L'ensemble tente-tarp + sur-sac me donne un couchage modulaire, confortable, qui reste finalement plus léger (moins de 500g tout compris) que la majorité des tentes légères 1 personne.


Et, concernant mon habillement, classiquement, on conseille le système des 3 couches: une sous-couche thermique ou technique, une couche intermédiaire thermique, une couche extérieure isolante vent/pluie. J'ai choisi un système multi-multicouche: une superposition de vêtements ultralégers, qui me permet de vraiment moduler, là aussi, ma protection, sans m'alourdir ni m'encombrer plus que nécessaire. 


Ainsi, par conditions météo rudes, je peux porter jusqu'à un maximum de 6 couches: un T-shirt manches courtes mérinos ultra-léger, un T-shirt manches longues mérinos (avec /sans capuche), une micro-polaire (+/- chaude, avec/sans capuche), une doudoune duvet (+/- chaude), une doudoune synthétique (avec/sans capuche), une protection vent/pluie. Et pour le Népal et ses températures plus fraiches (-10°C/-15°C), je rajoute une sous-couche synthétique chaude à capuche et un T-shirt manches courtes mérinos chaud.

À noter que la doudoune en duvet est également multi-usage: dans "doudoune" il y a "doudou". C'est ce que m'évoque cette pièce d'équipement. Elle est à la limite du superflu, mais sa légèreté et sa thermicité me donnent l'impression de m'envelopper dans un nuage de douce chaleur. Elle me sert par ailleurs pour maintenir au chaud, en journée, ma lampe frontale et la batterie de mon appareil photo, et, la nuit, j'y glisse mes pieds (en plus de mes chaussettes), parce que c'est tellement confortable de mettre ses petits petons au chaud pour dormir!


Edit (mai 2023): Par ailleurs, j'ai découvert l'intérêt de la veste coupe vent UL au Népal: enfilée sur ma sous-couche, cela me permet de retirer au fur et à mesure mes couches thermiques et de rester protégée sans surchauffer, et sans être "emballée" dans ma robe de pluie. Là encore le couple coupe-vent + robe de pluie reste plutôt léger (270g maxi au total), et modulable.

Finalement, sentiers ou équipement, je réinterprète les consignes...

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