Jour 11 - tour du Queyras
Du camping de Saint-Crépin au refuge de Furfande (refuge).
Mes premiers pas sur le tour du Queyras. J'y découvre des pentes interminables, sous un soleil de plomb. Bien que l'altitude et la météo ne le nécessitent pas, je choisis de passer ma première nuit du parcours dans un vrai lit de refuge, en anticipant la fatigue des jours à venir.
Le chemin s'élève en amont de la vallée de la Durance et du Mont Dauphin, cité Vauban sur son promontoire.
Les Écrins se dévoilent. Ils seront régulièrement visibles tout au long de mon parcours sur le massif du Queyras.
Des cheminées des fées m’accompagnent le long de ma montée.
Au loin, en amont du lac de Serre-Ponçon veille le pic Morgon, tandis que la Durance serpente dans une vallée verdoyante.
Je fais une petite pause au lac de Lauzet, après le col de Moussière.
Le chemin continue de s'élever, en douceur, jusqu'au col Saint-Antoine, où les derniers mètres nécessitent de mettre les mains sur une fin de pente à 30% Je ne sais pas encore que les pentes à venir vont régulièrement approcher ce type de pourcentage.
Le Mont Viso vient me cueillir au passage du col.
Je poursuis ma route vers les granges de Furfande, dans un décor tout en rondeurs.
À l’approche du refuge, différents reliefs du Queyras du sud (dont la Font Sancte) s’étalent en toile de fond.
Tout en dégustant mon plat lyophilisé sur la « terrasse » du refuge (quasi plein, j’ai failli ne pas avoir de place), je regarde le soleil se coucher sur les reliefs à venir.