Jour 05
De la maison forestière de Soubeyrannes à la cabane des Parisiens (bivouac sous abri).
Lever à 2h du matin, la pluie annoncée est au rendez-vous. Elle va s'arrêter le temps que je me prépare. Je me mets en route à 3h du matin. Sur le chemin, je commence à percevoir un rythme sourd, puis j'entends une musique (avec de grosses basses) qui envahit la vallée: pas loin de la station de Chaillol a lieu une techno ou rave party, je l'entendrai jusqu'à 5h du matin. Je traverse un torrent à sec, avec ses étonnantes pierres en marches d'escalier géantes. Nous surplombons la vallée du Drac.
Un peu en aval du col de Côte Longue le Vieux Chaillol se montre. Le sentier longe des vestiges restaurés du canal de Mal Cros qui transportait l'eau du glacier de Mal Cros (devenu lac) au col de la Pisse pour se déverser vers Chaillol et Saint-Bonnet. Je laisse le massif du Champsaur dans mon dos.
Sous le soleil, j’arrive à la cabane des Parisiens, qui s'intègre harmonieusement dans le paysage, au pied du Vieux Chaillol, et je prends possession des lieux. Comme je suis arrivée bien en avance, j'en profite pour aller chercher de l'eau au bout du canal de Mal Cros, en aval du lac de Mal Cros.
Arrivent ensuite 4 traileurs montés pour "faire le Vieux Chaillol". Le plus âgé, qui l'a déjà fait plusieurs fois, et, surtout, qui a bien décodé les nuages noirs qui menacent, décide de rester avec moi à la cabane tandis que les autres montent. Nous nous installons pour une petite sieste.
Lever à 2h du matin, la pluie annoncée est au rendez-vous. Elle va s'arrêter le temps que je me prépare. Je me mets en route à 3h du matin. Sur le chemin, je commence à percevoir un rythme sourd, puis j'entends une musique (avec de grosses basses) qui envahit la vallée: pas loin de la station de Chaillol a lieu une techno ou rave party, je l'entendrai jusqu'à 5h du matin. Je traverse un torrent à sec, avec ses étonnantes pierres en marches d'escalier géantes. Nous surplombons la vallée du Drac.
Un peu en aval du col de Côte Longue le Vieux Chaillol se montre. Le sentier longe des vestiges restaurés du canal de Mal Cros qui transportait l'eau du glacier de Mal Cros (devenu lac) au col de la Pisse pour se déverser vers Chaillol et Saint-Bonnet. Je laisse le massif du Champsaur dans mon dos.
Sous le soleil, j’arrive à la cabane des Parisiens, qui s'intègre harmonieusement dans le paysage, au pied du Vieux Chaillol, et je prends possession des lieux. Comme je suis arrivée bien en avance, j'en profite pour aller chercher de l'eau au bout du canal de Mal Cros, en aval du lac de Mal Cros.
Arrivent ensuite 4 traileurs montés pour "faire le Vieux Chaillol". Le plus âgé, qui l'a déjà fait plusieurs fois, et, surtout, qui a bien décodé les nuages noirs qui menacent, décide de rester avec moi à la cabane tandis que les autres montent. Nous nous installons pour une petite sieste.
Avant l'orage, les bouquetins descendent vers la vallée.
L'orage s'abat alors, une purée de pois s'installe, réduisant la visibilité à moins d'1 m, les éclairs et le tonnerre sont à la porte du refuge, la grêle tombe massivement. La pluie crée des ruisseaux puissants sur les flancs du Vieux Chaillol. Nos 3 traileurs finissent par arriver. Ils ont essuyé l'orage sur les hauteurs, ils sont trempés, la peau des cuisses meurtrie par la grêle. Un peu réchauffés sous l'abri, après avoir enfilé des vêtements secs et mangé un morceau, ils redescendent en vallée sous une petite pluie fine.
Comme le temps semble se calmer, j'en profite cette fois pour aller voir le lac de Mal Cros. À l'approche du lac, le sol est instable et se dérobe sous mes pieds, je dois mettre les mains pour progresser au milieu des cailloux et plaques de schiste.
De retour dans mon abri, je repars pour une nouvelle petite sieste. Lorsque je me réveille en fin d'après-midi, la météo est apaisée. J'aurais le temps de monter au sommet, mais, au vu de l'eau qui dégouline sur les flancs du Vieux Chaillol, avec le souvenir de ma progression un peu compliquée vers le lac, en tenant compte du fait qu'il n'existe pas de sentier "officiel" vers le sommet, et avec la notion que le beau 360° sera envahi de nuages, je finis par décider de ne pas monter. Ce qui sera à l'origine des renoncements ultérieurs dont je parle dans le texte "Course aux 3000".
Il ne me reste plus qu’à espérer que le temps se lève un peu demain pour me permettre d’avancer.