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Kasara - Marche du matin

Jour 30a

Le parc de Chitwan est riche en biodiversité, animale et végétale. L’œil aiguisé de mon guide me permettra d'apercevoir quelques espèces animales, mais je ne pourrai pas toutes les photographier, d’autant plus que l’ambiance brumeuse complique les prises photographiques.


Je me lève au petit matin (le martin pêcheur a été pris à 5h30 du matin), dans l’espoir que le ciel se serait dégagé et que je pourrais apercevoir le soleil levant.


Un rhinocéros indien (à une corne, à la différence du rhinocéros d'Afrique) nous accueille au pied de notre complexe, puis nous nous dirigeons vers la forêt de sals, qui recouvre environ 70 % de la surface du parc. Le sal est un bois robuste, qui sert aux constructions des maisons, tandis que les feuilles sont utilisées pour la fabrication de plats pour les festivals et pour les offrandes religieuses. Les sous-bois sont brûlés, pour favoriser la repousse d’herbe et limiter l’expension de broussailles qui gênent la circulation des animaux. Nous verrons régulièrement des coupe de sal à peine atteintes par le feu qui aura pouratant tout brûlé alentour.

Moi qui m’attendais à une végétation luxuriante, je suis surprise par l’aspect dévasté de ces bois de brûlis.

Par contre, la coupe du bois (de chauffage), et des herbes (dans les prairies) est contrôlée, mais nous apercevrons des villageois, riverains du parc, se livrer à des collectes illégales de bois.


Nous quittons la forêt et rejoignons les rives de la rivière Rapti. Des locaux s’y baignent, d’autres pêchent. Les plaines jouxtant les rivières du parc sont complètement inondées lors de la mousson.

Tous les ans, des être humains meurent, que ce soit lors de braconnage (chasse du tigre ou du rhinocéros), ou lors de pêches illégales ou de baignades.


Retour à l’hôtel pour le repas de midi.

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