Taksindu (2930m) - Kharikola (2020m)
Jour 02
Nous croisons une première caravane d’ânes. Ils montent à vide. Ils porteront au maximum 30 kg de chaque côté de leur dos en pleine charge. Ânes et chevaux servent également à transporter les sacs des touristes trekkeurs.
La vallée du Solukhumbu est une vallée fertile. Les villages aux maisons aux toits bleus s’éparpillent sur les flans, au milieu des cultures en terrasse.
Autour des ponts suspendus et des cascades s’épanouit une végétation luxuriante. Nous traversons des forêts de bambous et de rhododendrons, parsemées de bananiers. (nous sommes à environ 25° nord, très près du tropique du cancer).
Le doko est le panier en bambou séché des porteurs. Le chaudara est muret spécial permettant aux porteurs de poser leur charge. Le namlo est le bandeau frontal qui retient le doko. Le tekoua est le petit bâton (lourd) en forme de T, qui sert de canne, ou pour reposer le doko en l'absence de chaudara. On remarquera les tongs du porteur, qui contrastent avec les grosses chaussures qu’on nous conseille de mettre pour trekker au Népal.
Les bouteilles de gaz sont transportées à dos d'ânes, ou de mules; nous sommes à la sortie de Nunthala (1511m).
Après plus de 1400 m de D-, jusqu’à Nunthala (1511 m), ça remonte... vers Karikhola, 500 m plus haut, il fait chaud, je suis en nage, ces escaliers continuent à me sembler terriblement longs !
Les chemins sont renforcés par des pierres pour limiter les glissements de terrain lors de la mousson, et faciliter la marche des porteurs, et des animaux de bât.
2 porteurs font une pause smartphone devant une porte Kanni, à l’entrée du Monastère Pema Namding, peu avant Karikhola (village Magar).
À Kharikola nous retrouvons cultures en terrasse et toits colorés.
Une fois passée la fatigue de la montée, j’apprécie la douceur du climat, et ces villages joyeusement colorés.